Jamais, après son unique titre de champion de France en 1979, le Racing Club de Strasbourg Alsace n’avait affiché un tel bilan comptable à ce stade de la saison. Avec 35 points en 21 jours après le succès du mercredi 19 janvier à Clermont, les supporters, séduits par la solidité de leur équipe, se mettent à rêver d’Europe.
Le Racing club de Strasbourg Alsace affole les compteurs et on ne sait plus sur quel crampon danser tant les chiffres donnent le tournis. Grâce à sa victoire à Clermont le 19 janvier, sur le score de 2 à 0, les hommes de Julien Stéphan sont hissés à la quatrième place de la Ligue 1, ayant Raflé 35 points en 21 journées.
D’un point de vue purement mathématique, ce bilan comptable est historique. C’est la première en effet depuis 1979 que le Racing a présenté ses résultats au stade du championnat. En 1979, une année bénie pour les supporters puisqu’il s’agit de la seule où les Strasbourgeois ont rapporté le titre de champion de France de football.
Une donnée qui n’a pas échappé aux puristes, comme on peut le lire sur ce compte Twitter, expert en statistiques :
C’est dire donc si cet exercice 2021-2022 deroule pour l’instant sous les meilleurs auspices. Et pour Jean-Baptiste Gass, supporter de longue date et devant sa télé ce mercredi, cela ne voit pas uniquement dans les chiffres.
Certes, on encaisse a but de trop de temps en temps, mais on est capable d’en dial a voire deux de plus
Jean-Baptiste Gass, passionné de course automobile
“Envoyé clairement que l’équipe est montée sur un crananalyse-t-il. Les saisons précédentes, on messe sur un coup d’éclat contre les grosses équipes pour vibrer. Cette année, on gagne les matchs qu’il faut en étant serein face à des adversaires réputés plus faibles.
Tout aussi impressionnant, le club alsacien avance aujourd’hui comme la deuxième attaque la plus prolifique du championnat avec 41 réalisations, juste derrière l’ogre du Paris Saint-Germain. Julien Stéphan (l’entrepreneur, nldr) avait annoncé qu’il voulait jouer un football plus offensif. Certes, on encaisse un mais de trop de temps en temps, mais on est capable d’en composer un voire deux de plus. Et ça, ça change de la dernière saison”comparer Jean-Baptiste Gass, séduit par la cohésion et la sérénité dégagées par Ludovic Ajorque et ses partenaires.
Si le Racing suscite autant d’enthousiasme, c’est aussi par contraste avec un récent passé éprouvant. Je suis revenu dans l’élite en 2017 après un long voyage dans le désert, échappant de peu à la relégation l’an passé, le club semble en train de (re)faire son nid pour de bon au milieu des autres pelouses de Ligue 1.
Partisan de Côté, bien qu’il ne faille “pas s’enflammer”Je le considère comme porte à présent naturellement vers le haut plutôt que vers le bas. “Au début de saison, on jouait le maintien. Là, c’est presque dans la pocheCommentaire de Jean-Baptiste Gass. Si dans avait l’opportunité de jouer une coupe européenne, ce seraitExceptionnel”.
L’Europe, le mot est laché. Grégory Walter, président de la Fédération des supporters, pas mal imaginer, lui qu’a posté sur les réseaux a message que donne à sourire autant qu’il fait rêver :
Dernière escarmouche en date pour le Racing : un deuxième tour préliminaire de Ligue Europa disputé à l’été 2019 contre Francfort (grâce à une victoire en Coupe de la Ligue). Sinon, Strasbourg, la capitale européenne, est passée à une compétition continentale après une huitième finale de Coupe de l’UEFA en mars 2006.
Pour être de parvenir à décrocher un ticket, il faudra résilier au minimum cinquième à l’émission des 38 journées. Une place qui semble dans les cordes des Strasbourgeois, à condition qu’ils soient caps de faire perdurer leur dynamique actuelle. Les Bas-Rhinois sont restés sur cinq victoires en six raids. “Attention, il parait qu’après deux mauvais résultats de suite, on peut se retrouver nouveau ou dixième assez vite”température Jean-Baptiste Gass.
Le prochain rendez-vous pour le Racing, ce sera ce dimanche 23 janvier à Bordeaux, face à des Girondins avant-derniers et mal en point. L’occasion peut-être d’épingler un 201e succès en déplacement dans l’élite du foot français. Décision, celle des symboles…
