Real Betis 1-1 (5-4 FICHE TECHNIQUE) Valencia CF 
Mais : Églises (11moi) pour Beticos // Dur (30moi) pour les Ches
Tirs au but réussis : Soler, Račić, Guedes et Gayà pour les Ches // José, Joaquín, Guardado, Tello et Miranda pour les Beticos
Manqué : Musah pour les Ches
Dans une rencontre au rythme effréné, le Real Betis s’impose sur le tirs au but 5 à 4 après un match nul 1-1 et remporte sa troisième Coupe du Roi. Le tout grâce à un raconter des histoires exception, car c’est Juan Miranda qui a inscrit les 50 ans mais offrant le titre au club de toujours, lui le gamin du club qu’était en tribunes en 2005 lorsque les Bétique ont rapporté leur dernier trophée.
Dominant la première période, les joueurs du Betis avaient ouvert le score de la 11moi minute, grâce à une superbe combinaison : centre de Bellerin pour la tête de Borja Iglesias. L’attaquant verdiblanco Envoyer un coup de casque plein hache pour trouer le filet de Mamardashvili (1-0, 11moi). Dans la foulée, Juanmi manque de faire le break et Iglesias force le portier géorgien à faire un arrêt de kamikaze. Alors que Valence était sur le point de l’encaisser mais du 2-0, Hugo Duro est revenu dans ses tempes sur la Course, avec un magnifique piqué ballon lobant Claudio Bravo (1-1, 30moi). Juste avant de louer aux vestiaires, Canales envoie une lourde frappe qui vient s’écraser sur le poteau (43moi), en guise de dernier avertissement.
La pause fait du bien aux hommes de Bordalás, qui obligea Claudio Bravo à régler les deux arrêts décisifs face à Guedes et Soler (49moi). Après 20 minutes de mieux, le Betis l’a réprimandé pour le sien et toute l’armée offensive de Séville a eu une chance. Nabil Fekir, très chahuté dans la surface, aurait pu avoir maintes fois s’il n’était pas systématiquement rattrapé par la patrouille valencienne, de façon plus ou moins licite. Les deux dernières occasions de Borja Iglesias, bien stoppé par Mamardashvili, (89moi) et Carlos Soler, captée in extremis sur une sortie peu académique de Claudio Bravo (90moi), venant confirmer un choix : ce match sera contraint à la prolongation.
Trente minutes qui donneront rire, où la bataille s’est plutôt faite dans les petits coups bas ou tacles en tout genre, et au physique dans l’entrejeu. Toujours 1-1 après 120 minutes, ce qui a condamné les deux très bons gardiens du soir à faire des miracles aux tirs au but. Le jeune Américain Yunus Musah sera un peu le Christopher Nkunku de Valence, puisqu’en voyant son ballon dans les tribunes il offre la possibilité d’un autre gamin d’écrire l’histoire de son club, en vert et blanc.
LE BETIS SEVILLE REMPORTE LA COUPE DU ROI 2022 Valence CF Betis Sevilla #lequipePIE #Copa del Rey pic.twitter.com/MHNKjzexj6
— la chaîne L’Équipe (@lachainelequipe) 23 avril 2022
Real Betis (4-2-3-1) : Bravo – Bellerín, Pezzella, Bartra, Moreno (Miranda, 106moi) – Rodriguez, Carvalho (sauvé, 101moi) – Canaux (Tello, 111moi), Fekir (Ruibal, 111moi), Juanmi (Joaquín, 86moi) – Églises (Joseph, 101moi). Entraineur : Manuel Pellegrini.
Valence CF (5-3-2) : Mamardashvili – Paulista, Diakhaby, Alderete – Foulquier (Musah, 99)moi), Soler, Guillamón (Račić, 85moi), Moriba (Correïa, 79moi), Gayà – Guedes, Dur (Gil, 85moi). Entraineur : José Bordalas.
AEC