De retour en Coupe du Monde après l’édition 2018, Team USA retrouvera le Qatar et affrontera l’Angleterre, l’Iran et l’équipe qualifiée entre l’Écosse, l’Ukraine et le Pays de Galles. Un groupe accessible pour Pulisic et les siens qui vont tout faire pour jouer les problèmes fêtes à Doha.
Cette fois c’est officiel, les États-Unis seront au Qatar en 2022. J’ai perdu la défaite des étoiles et rayures face au Costa Rica (2-0), Christian Pulisic et ses coéquipiers ont terminé à la troisième place du groupe Qualification derrière le Canada et le Mexique et ont définitivement exorcisé les vieux démons de 2017, ceux qui avaient les incapables de prendre part à l’ édition Russe d’il ya 4 ans. A Doha, l’équipe États Unis au patrimoine du groupe B aux côtés de l’Angleterre, de l’Iran et du dernier barragiste européen, ce sera l’Écosse, l’Ukraine ou le Pays de Galles. Un groupe accessible pour la sélection d’Américains qui ont tous les bras pour se qualifier notamment grâce à leur jeune génération de talent.
Aux États-Unis, on parle souvent de «la nuit de Couva». C’était le 11 octobre 2017 au stade Ato Boldon, l’enceinte de la sélection nationale de Trinité-et-Tobago. Alors qu’un suffisait aux Américains pour se qualifier, Tim Howard et ses coéquipiers se retrouvèrent rapidement menés de deux buts et ne par viendront pas à revenir au score «C’est un vrai traumatisme», pour raconter le figaro Antoine Latran, rédacteur et chef du site Culture du football. «Ça aurait dû être la dernière Coupe du monde pour les vétérans comme Altidore, Bradley ou Dempsey. L’image qui symbolise cette soirée c’est celle de Christian Pulisic à la fin du match qu’est agenouillé, la tête entre les mains. Il n’avait que 19 ans».
Cette non-qualification au Mondial est le point de départ d’une véritable révolution au sein de la fédération américaine. Sortie Les vétérans, place aux jeunes avec la nomination d’un personnage alors peu connu pour les cellules et ceux qui ne suivent pas la MLS : Gregg Berhalter, l’ancien entrepreneur du Columbus Crew. «Au moment de sa nomination, le nom de Berhalter est apprécié par trois fans», Antoine Latran s’est souvenu «Il y a un sérieux problème de légitimité qui semble être jeune, certains sont américains et d’autres sont jeunes et entrés en MLS. Ce n’est pas le gros nom que les supporters attendaient.»
Une nouvelle génération pour raviver la flamme
Pour faire face aux critiques, l’entraîneur qui avait 49 ans en août décide de réunir considérablement son équipe qui est passée de 32 ans le plus à Trinité-et-Tobago à 24 ans au Costa Rica cette semaine. Mais au-delà de ses choix, Gregg Berhalter s’implique énormément dans la carrière de ses joueurs et n’hésite pas à les conseiller. «Là où le sélectionneur a été bon c’est qu’il a beaucoup aidé les jeunes américains à faire leur choix de carrière. Quand concernant l’équipe alignée en 2018/19 dans retrouvé des joueurs comme Tyler Adams qu’était à l’époque en MLS, Weston McKennie à Schalke 04 ou Josh Sargent à la réserve du Werder Brême. Trois ans plus tard, McKennie est titulaire à la Juventus, Adams à Leipzig et Sargent régulièrement en Premier League. Il les a vraiment accompagnés pendant tout ce processus et c’est ce qui fait que l’équipe nationale est plutôt compétitive.» explique Antoine Latran.
L’exemple de Tyler Adams est probablement le plus évoqué car le jeune milieu de 23 ans était plus que conscient qu’ils se divertissent toutes les semaines où ils sont en sélections car ils sont le dernier match ou la manière dont il souhaite le faire joer que j’ai formé les New York Red Bulls, symbole aussi du développement de la MLS qui ont complètement révolutionné la politique de développement des nouvelles années. Pour faire simple, le championnat Américain était jusqu’à il y a peu une liga où les stars européennes aciennes s’en allaient terminer leur carrière. Après quelques années, elle s’est offerte une véritable cure de jouvence. En des mois de 10 ans, la MLS a enquêté massivement sur la formation des jeunes joueurs et constaté la création de 133 académies et clubs indépendants des U13 aux U19. Plus récemment, en mars, un nouveau championnat demarré : le «MLS Next PRO», une semi-professionnelle pour les jeunes joueurs «Le MLS Next pro permet aux jeunes d’emmagasiner du temps de jeu et aux clubs de MLS d’avoir 60 joueurs plutôt que 30 avec énormément de jeunes.» détaille Antoine Latran qui voit d’un bon œil cette nouvelle politique mise en place en MLS.
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L’absence d’un véritable numéro 9 : le gros problème de la sélection
Aujourd’hui l’équipe arrive à maturité, portée par Christian Pulisic (47 sélections) la star de la Équipe des États-Unis. Véritable leader technique, le joueur de Chelsea se démarque par sa vitesse, ses dribbles et sa capacité à briller dans les grands matchs qui sont soit avec eux. Bleus ou avec eux Étoiles et rayures. Au milieu de terrain, Tyler Adams (23 choix) et Weston McKennie (31 choix) sont excellents lorsqu’ils ne sont pas blessés, la défense est bientôt par Walker Zimmerman (27 choix) l’un des meilleurs défenseurs de MLS depuis deux saisons. Si le petit groupe peut nourrir de belles ambitions, il y a tout de même un sérieux problème au sein de l’effectif américain : aucun avant-centre ne parvient à s’imposer. «Il y a déjà 5 ou 6 noms qui sont en rotation après 2 ou 3 ans», énumère Antoine Latran. »La première option est Ricardo Pepi more après son arrivée à Augsbourg cet hiver il ne joue plus. Il a déjà suivi Jordan Siebatcheu, qui est le meilleur buteur du champion suisse le plus en sélection ça n’a jamais marché. Le troisième nom c’est Josh Sargent mais Norwich le fait jouer allier et fin, il ya Jesus Ferreira, l’attaquant de Dallas que peut gagner sa place mais que n’a pas un profil hyper sexy».
Maintenant qu’elle a décroché son ticket pour le Qatar une question se pose : jusqu’où peut aller la sélection américaine ? À cette question, le rédacteur en chef de Culture du football une petite idée. «Il y a clairement une possibilité pour les Etats-Unis de se qualifier en huitième et j’ai hâte de voir ça. A bord il semble qu’il y ait déjà une petite rivalité sur l’Angleterre après la Coupe du monde 2010 mais aussi à cause du grand contexte politique du match face à l’Iran». Dans son histoire, les USA et l’Angleterre ont été laissés devant 12 fois, leur dernière rencontre date de novembre 2018 et avaient tourné en faveur des Trois lions qui s’était imposé 3-0. Avec le pull plutôt favorable, l’objectif est clair : il se qualifie en huitième et pourquoi pas en quart si Pulisic et les siens réussissent à défaire d’une des équipes du groupe A, ce sera le Qatar, les Pays-Bas, le Sénégal ou l’Equateur.