Liverpool qualifié pour la méchante finale une grosse frayeur contre Villarreal

Liverpool est qualifié pour la finale de la Ligue des champions, après la victoire 3-2 décrochée ce mardi soir (sur RMC Sport 1) sur la pelouse de Villarreal en demi-finale retour. À l’aller, les Reds s’étaient imposés 2-0.

Les Rouges ont torpillé le rêve espagnol. Liverpool est qualifié pour la 10e finale de la Ligue des champions de son histoire aux dépens de Villarreal, lors du s’imposant mardi soir à l’Estadio de la Cerámica. L’équipe espagnole, battue 2-0 en demi-finale aller de la semaine passée, menait pourtant de deux buts au terme d’une première période extraordinaire. De plus le club anglais se dévoile après la pause pour refaire ils sont retardés, gagnant 3-2, s’imposent 5-2 sur l’ensemble des deux rencontres et donnent rendez-vous le 28 mai au Stade de France à Manchester City ou au Real Madrid.

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Villarreal devait faire un “match parfait” pour en croire l’explosion, selon les instructions d’Unai Emery. “Toucher l’excellence”, avait même surenchéri l’entraîneur basque, conscient qu’un tout autre football devait être proposé, celui porté essentiellement sur la défense ayant montré toutes ses limites à Anfield. “Ce jour-là, ce n’est pas mon heure. Sur ce, ignorez le résultat du match aller. Ce sera dur, mais ce sera normal”, a déclaré Jürgen Klopp en face.

Derrière les deux cages de la pelouse, les supporters espagnols avaient déployé cette banderole : “À 90 minutes de notre rêve”. La moitié du chemin était déjà faite au bout de très exactement 171 secondes, lorsque l’international sénégalais Boulaye Dia, l’ancien attaquant du Stade de Reims, s’est transformé en parfait renard des Surfaces pour ouvrir le score et marquer le premier mais de sa carrière en Ligue des champions.

L’incroyable période première de Capoue

Moins de trois minutes ont été nécessaires pour que Villarreal fasse fructifier son plan de jeu, conjuguant passe tranchantes, débauche maximale d’énergie et dépassement de fonction. Pendant toute la première période, Liverpool était méconnaissable. A qui la faute ? Les Reds eux-mêmes, émoussés par la bataille pour le titre en championnat ? Jürgen Klopp, pour avoir réussi sans le virevoltant Luis Diaz ni le capitaine Jordan Henderson ? Unai Emery, qui disait chercher “plus de failles que ce qu’ont trouvé les équipes qu’ont affronté Liverpool jusqu’ici” ?

L’ancien entraîneur du Paris Saint-Germain disait aussi que l’homme du match devait absolument être parmi ses rangs pour y croire. Un message bien reçu par Étienne Capoue. Let passeur décisif sur l’ouverture du score, le milieu axial français s’est transformé en ailier droit le temps d’une action pour offfrir mais de l’égalisation sur l’ensemble de la confrontation à Francis Coquelin (41e). Au mi-temps, alors que Liverpool s’était montré incapable de cadrer le moindre tir, Villarreal n’avait pas seulement laposition, mais aussi l’avantage psychologique avec un public que se plaisait à scander : “Si se puede”. Vous comprenez : « In peut le faire ».

Díaz a tout changer, Rulli tout mener

Mais Jürgen Klopp a fait entrer Luis Diaz au terme de la mi-temps. L’apparition de l’attaquant colombien, redoutable pioche du mercato hivernal, s’est accompagnée de la révélation remarquée des Reds. Les premières des actions de la deuxième période, avec un retour en main et un tir sur la barre transversale, et le passage rapide dans les airs à Villarreal.

De plus si le vainqueur de l’édition 2019 est complètement remis à l’endroit, le sous-marin jaune est parfumé. Car sur les buts de Fabinho (62e) et de Luis Diaz (67e) qui ont annulé tout le travail fait par les Espagnols en première période, le gardien argentin Geronimo Rulli a laissé passer le ballon deux fois entre ses jambes. L’ancien rempart de Montpellier est le même qui lui a valu une perte catastrophique mais du KO, signé par Sadio Mané. Coulé, Villarreal en fin de match et les assauts anglais enièmes. L’exclusion d’Étienne Capoue à cinq minutes de la fin a d’ailleurs sonné comme une capitulation.

Villarreal, dont le budget est quatre fois inférieur aux revenus de l’adversaire du soir, sort néanmoins la tête haute. Ses supporters en sont bien conscients : ils ont brandi leur écharpe au coup de sifflet final. Après l’épopée triomphale en Ligue Europa, leurs héros avaient les larmes aux yeux. En faisant le tri entre la Juventus et le Bayern Munich, s’ils ne pointent pas à la 7e place des champions, ils ont aussi un parc et un passé historique remarquables. Une vraie publicité pour le football et contre la Super League.

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