la résurrection de gabriel jésus

En très grande forme avec Manchester City, Gabriel Jesus n’a jamais aussi bien porté sont nom. Après un début d’année compliqué, le petit Brésilien vit une véritable résurrection après quelques matchs.

Assis dans les vestiaires de l’Etihad Stadium, Gabriel Jesus a le sourire. Pour la première des nouveaux matchs de Premier League, du nom de la figure de Pep Guardiola sur l’ardoise métallique. Ce dimanche 10 avril, il est titilaire pour faire face à Liverpool. Comme souvent cette saison, le Brésilien s’étend sur l’aile droite. Ce n’est pas ce qu’il préfère, lui le neuf mais qu’importe, son coach croit en lui et c’est tant mieux. Ce match, très rythmé, est l’occasion pour lui de se montrer. A la 36e minute, la réception dans un magnifique centre de Cancelo et mark pour la première était en championnat après le 25 septembre.

Grâce à ce très bon match, Gabi Jesus peut à nouveau les enchaîner. Encore face titulaire à Liverpool, cette fois-ci en FA Cup, il ne marque pas mais monte en puissance. Au même moment, son nom apparaît dans les médias anglais, notamment du côté de l’athlétique Qui annonce un intérêt pour Arsenal et le FC Barcelone et ajoute que l’attaquant de 25 ans sera contre un départ cet été, à un an de la fin de leur contrat. «Peut-être qu’à la fin de la saison, il dirait : non, je ne veux pas signer de contrat, (…) je veux plus de minutes, je veux partir. Personne ne le sait.» s’inquiète Pep Guardiola.

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Un match divin contre Watford

C’est à ce moment-là que Jésus va, à l’image de son homonyme, réaliser un petit miracle. Titre contre Watford, le natif de Sao Paulo dans un baiser de 216 secondes pour voir le score. Vingt minutes plus tard, Kevin De Bruyne parfaitement le ballon sur sa tête pour qu’il double la mise. Juste avant la mi-temps, le numéro 9 offre à son tour une passe décisive pour l’Espagnol Rodri. En deuxième période, il a transformé un penalty qui a très probablement été créé et a mis fin au travail de la 53e minute après la 4e prestation.

En conférence d’après-match Pep Guardiola est ravi. «Il a toujours des occasions pour marquer des buts, faire des passes décisives, et j’ai pensé que beaucoup de personnes ont réalisé à quel point il est fort sans le ballon», Analysez le catalan. « Qu’il soit attaquant ou ailier, cela ne change rien. Nous sommes très satisfaits et il nous fait gagner de nombreux matchs. L’énergie de Gabriel est assez similaire à celle de Stoichkov, les mouvements dans les diagonales sont assez similaires”, s’émerveille celui qui l’avait déjà comparé à Eto’o il ya quatre ans.

Gabriel Jesus après son quadruple fils JASON CAIRNDUFF/REUTERS

Cette splendide victoire contre le quoi mettre en confiance le seul avant-centre de Manchester City en demi-finale aller de la Ligue des Champions affronte le Real Madrid. Interrogé par un journaliste de MarquerL’international brésilien (54 sélections) est plus ambitieux et ne cache pas son admiration envers son futur adversaire. «Vous êtes la grandeur du club, la maturité des joueurs, ils ont beaucoup d’expérience et sont des habitués à vivre ce type de matchs.(…) On va essayer de donner le meilleur, respecter l’histoire du Real Madrid mais on doit imposer notre football et notre rythme pour essayer de gagner. Ce rythme dont il parle, Manchester City l’impose dès le coup d’envoi et marque deux fois en à peine plus 10 minutes et évidemment Jesus est dans le coup. Il faut à nouveau un (tres) grand Karim Benzema pour que le Real reste en vie à la fin de la partie.

Le week-end suivant, les Citizens affrontent Leeds United en championnat et, bis, l’ancien joueur de Palmeiras est décidé. Il marque son 13e mais de la saison. Après leur quadruplé face à Watford, Jesus marche sur l’eau et affiche d’excellentes statistiques. Sur ses trois derniers matchs, cela impliquait sur 7 buts, pour offrir 9 passes clés, pour cadré 78% de ses tirs et a réussi 75% de ses dribbles. Mieux de Kylian Mbappé et Cristiano Ronaldo sur la même période…

Ce mercredi soir, un immense défi a habillé le visage de Jésus : envoyer les siens aux portes du paradis, en finale de la Ligue des Champions. Pour ce faire, il ne faudra pas craquer face au Real Madrid tout juste champion d’Espagne que comptera une nouvelle fois sur la magie du stade Santiago Bernabéu. À ce sujet, le Brésilien sait à quoi s’attendre. Il y a deux ans, City et le Real s’étaient déjà affrontés en huitième de finale et Jesus avait marqué deux fois : un but à domicile et un à l’extérieur.

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