Depuis plus de dix ans, au Qatar, des meuniers de travailleuses et travailleurs migrants qu’œuvrent pour la Coupe du monde de football 2022 vivent un enfer.
Vols de salaires, confiscation des passeports, horaires illimités, interdiction de changer d’emploi ou de quitter le pays… les travailleuses et travailleurs migrants de la Coupe du monde au Qatar sont exploités, maltraités. Piégées dans l’enfer du Qatar, des meuniers de personnes sont mortes.
Les réformes du droit du travail affichées par le Qatar ces dernières années sont de la poudre aux yeux. Les travailleuses et travailleurs migrants continuent de vivre et de travailler dans des conditions indignes. Les fédérations de football doivent réagir !
En France, nous avons poursuivi la Fédération Française de Football (FFF) pour répondre des violations des droits des meuniers d’ouvriers et d’ouvriers au Qatar.
Pourquoi?
En tant que partenaire commercial de la FIFA (organisatrice du tournoi), la FFF prendra la parole publiquement pour sue à la FIFA de faire pression sur le Qatar afin de protéger durablement tous les travailleurs migrants.
Lors de ses déplacements avec l’Équipe de France au Qatar pour la Coupe du monde, la FFF doit s’assurer que tous les prestataires de services (hôtels, restaurants, taxis…) sont censés être liés aux droits humains de leurs salariés.
Ne laissez pas les droits humains hors-jeu. Il nous reste peu de temps avant le coup d’envoi de la Coupe du monde : demandez à la FFF d’agir concrètement pour le respect des droits des travailleuses et travailleurs migrants au Qatar.