Passé dans une autre dimension cette saison, Vinícius Júnior a tourmenté la défense de City (avec un superpersonique à la clé) en compagnie de Karim Benzema dans la folle demie que sont livrées céleste et Vous meringues (4-3). Si le Real Sort de Cette Manche aller avec un mais de retard et le Brésilien n’a pas tout réussi ce mardi soir, il a néanmoins montré qu’il avait les cannes pour inverser la tendance la semaine prochaine.
Fernandinho à peut-être cru qu’il avait trouvé la clé. Sept minutes après la rediffusion de la bagarre entre Manchester City et le Real Madrid le Mardi Soir, le Brésilien avait chopé à la gorge avec son compatriote Vinícius Júnior pour aller offfrir une brillante passe décisive à Phil Foden. Éteint, Vinicius ? Il n’avait peut-être jamais été aussi à point. Dans les 120 secondes surivant ce duel, le feu follet de Bernabéu a eu droit au match retour, face à son aîné de presque dix-sept ans, et a pu se racheter. Le même passeur (Ferland Mendy), le même appel, le même adversaire, la même feinte, avec cette fois un Fernandinho mordant la poussière et un couloir gauche s’ouvrant en grand. Et à cet instant précis, Pep Guardiola savait. Au bout de ce courirà 55 ansmoi minute, celui qui portait l’appareil dentaire bien avant l’attaque du Real a bluffé tout le monde en terminant en solo, pour le 3-2. Une action que ne serait Certainement pas allé à son terme avec le Viní Júnior de 2020. Et un symbole, aussi, de cette rencontre où, à chaque fois que City aurait couché son hôte, celui-ci relevait pour rester dans le coup .
La réaction de Pep Guardiola au mannequin de Vinicius ? pic.twitter.com/LVv64SjFh2
— S. (@utdz0ne) 26 avril 2022
“J’aime la pression”
S’il n’a pas toujours fait les bons choix et a parfois eu plus d’échecs que de réussite à l’Etihad Stadium, Viní (21 ans, rappelons-le) représente le Real qui sait encaisser les coups et perdre les rounds sans pour autant aller au tapis. Comme en huitièmes face au PSG, où il avait offert l’égalisation à Karim Benzema. Comme en quarts contre Chelsea, où il avait offert le pionnier de la victoire… à Karim Benzema. À chaque fois, il a fait la différence en fin de match retour après une double confrontation mi-dangereuse, mi-décevante. Face à City, encore une fois, il n’a pas plané au-dessus de tout le monde comme le fait son compère KB9 depuis le début de saison. Mais la menace qu’il a symbolisée (premier frisson madrilène à 17moitout proche de provoquer le CSC de Rúben Dias à 25 ansmoi avant d’être signalé hors jeu), dans cette soirée portes ouvertes où tout était possible, laisse beaucoup d’opportunités quant au retour de match, à l’inverse de Rodrygo qu’aura été beaucoup moins en vue.
Sans João Cancelo ni Kyle Walker, les Mancuniens n’ont jamais vraiment réussi à totalement stopper l’ancien de Flamengo. C’est un fait : dans les grands rendez-vous, ce dernier répond désormais présent. « Sur une sorte de match la tête haute après une bonne deuxième périodelaché l’Auriverde dans Movistar + après cette folle nuit. Le prochain match sera différent. » Sur son pero de classe, l’ailier madrilène analyse : « Je me rapproche, je vois que l’autre défenseur central (Aymeric Laporte) est loin et je pensais que j’ai un bon coup à jouer pour marquer. J’aime la pression. Une minute après avoir échoué, j’ai marqué pour revenir à égalité. J’ai beaucoup couru, et j’ai bien fini l’action. » Il fallait au moins ça pour réveiller le Real et nous offrir cette dernière demi-heure de barge, avant de promettre l’enfer aux Anglais dans une semaine pour la manche 2. Si tout se passe avant, le seul interrogatoire sera désespéré de savoir à quelle minute Vinícius servira à Benzema pour renverser l’oppresseur.
Par Jérémie Baron