En apprenant les mèmes et en recommençant. Manchester City affronte Liverpool, c’est la nouvelle grande rivalité de l’histoire récente de la Premier League, donnant lieu à ce qui peut être interprété par tel comme la plus belle européenne du moment, tant le Clasico adversaire du Real Madrid au FC Barcelone en Espagne à perte de son arrogance, tout comme le Classique PSG-OM depuis une dizaine d’années, alors que le Klassicker Bayern-Dortmund est souvent à sens unique et qu’en Italie les deux clubs milanais se déclenchent peu à peu la tête après des années galères.
Cette rivalité prend racine en 2018-2019, une saisonExceptionnelle ayant mêlé deux équipes de très haut niveau à la course au titre de champion d’Angleterre, que les Cityzens ont fini par rafler après avoir livré une lutte sans merci avec les Reds. Cette année-là, City avait terminé premier avec 98 points, juste devant Liverpool et ses 97 points. Les hommes de Pep Guardiola avaient été contraints d’enchaîner 14 victoires de rang en championnat pour ne pas laisser ceux de Jürgen Klopp et leur série de 17 matchs sans défaite en PL les priver du titre. Rebelotte cette année, donc, avec une fin de saison que s’annonce irrespirable.
Advantage City sur papier
Après 33 matchs disputés par chaque côté, Man City (1er, 80 points) et ils se destinent au principal, plus que jamais après Liverpool, solide dauphin (79 points), lui colle aux basques. Il soustrait 15 points à prendre, et quoiqu’il advienne, les deux rivaux feront moins bien que lors de leur incroyable tête-à-tête il y a trois ans. Tout autre cependant possible entre ces deux collections de grande qualité qui ne rigolent ni personne, ni presque, ne semblent être en mesure d’arrêter outre-Manche. Les Sky Blues sont restés sur 8 matches sans défaite, même si le club de la Mersey a perdu plus de 14 matches en championnat, ce qui a coïncidé avec la remontée la plus remarquée des Reds, distancés de 8 points à la 22e journée.
Niveau calendrier, les pensionnaires de l’Eithad Stadium ont encore 7 matchs (minimum) à disputer avec, en dehors de la double confrontation électrique face au Real Madrid en demi-finale de la Ligue des champions, des adversaires plus gérables à affronter (Leeds, Newcastle, Aston Villa), à l’exception de West Ham et Wolverhampton. Du coté de Liverpool, à qui il reste au moins 8 parties a jouer, la rencontre face à Tottenham (7 mai) s’annonce plus compliquée que les autres (Newcastle, Aston Villa, Southampton), même s’il faudra se même s ‘il faudra de Wolverhampton lors de la 38ème et dernière journée. La bande du technicien allemand pourrait perdre quelques panaches en finale de la FA Cup contre Chelsea, le 14 mai, après quelques jours j’ai éliminé Manchester City en demi-finale (3-2) pour la suite du match de Séoul dans un futur proche Je me suis retrouvé sur une année entre les deux équipes (2-2 à deux reprises en Premier League).
La grande finale au Stade de France ?
Il est tout de même utile de rappeler que Cityzens et Reds pourraient être amenés à croiser le fer une quatrième et dernière fois cette saison. Cela pourrait être au Stade de France, le 28 prochain, en finale de la coupe aux Grandes Oreilles. Histoire de réclamer haut et fort leur rivalité majestueuse sur le toit de l’Europe. Et de confirmer, au pasaje, que cette affiche, qui n’a accouché que d’un seul 0-0 au cours des 12 dernières années, demeure bel et bien l’une des plus prestigieuses du Vieux Continent dans l’histoire récente du football américain.