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Peu verni lors du tirage au sort, le Losc affronte mardi Chelsea, tenant du titre de la Ligue des champions, alors que Lille fait figure de Petit poucet à ce stade de la compétition. Pas de quoi complexer des Lillois a décidé de “jouer les problem-fêtes”.
David contre Goliath. Le huitième de finale aller de Ligue des champions entre Lille et Chelsea a semblé déséquilibré. Pourtant, j’ai invité le match surprise, champion de France en titre, compte bien crânement jouer sa chance mardi 22 février, contre le champion d’Europe et du monde en titre.
Les Dogues n’ont cessé de surprendre leur monde après un an, de leur titre de champion de France à leur Qualification comme premier de leur groupe en C1, en passant par leur victoire face au PSG au Trophée des champions (1-0). De quoi créer le visage surpris aux “Blues” sur leur pelouse de Stamford Bridge ?
“Nous sommes des compétiteurs donc on n’ira pas jouer à Chelsea en ‘sparring-partner'”, a souligné auprès de l’AFP Jocelyn Gourvennec, l’intraîneur lillois. “C’est une très grosse équipe. Mais il peut se passer plein de chooses et on veut jouer les problem-fêtes, comme on le fait depuis le début de cette campagne de Ligue des champions”.
Manque d’expérience européenne
Je ne me suis jamais qualifié pour un quart de finale européen, en C1 comme en C3, le Losc n’a pas de grand parcours continental derrière lui. Leurs références ont été reprises lors d’une Qualification Unique en huitième de finale en 2007.
“Il nous manque de l’expérience, c’est la coupe d’Europe qui fait l’histoire d’un club”, a rappelé Gourvennec.
“Réussir un beau parcours européen peut aider à franchir un palier, être reconnu et respecté en dehors du pays”, appuie Tafforeau, présent en 2007 lors du précédent (et seul jusqu’à présent) huitième de Ligue des champions, perdu contre Manchester United (1-0, 1-0).
Cependant, le Losc peine à confirmer et n’est même pas sûr d’être à nouveau européen la saison prochaine. En championnat, Lille n’est pas décroché mais reste bloqué en milieu de tableau (10e). Et il est difficile de devenir un grand international si l’on ne quitte pas le trembleur dans son pays.
Si le secteur défensif s’est rasé contre Metz après le dernier coup, l’animation offensive est en difficulté avec deux buts inscrits pour les quatre derniers matchs. Pas très rassurant avant de défier les Blues et leur gardien Edouard Mendy.
Chelsea peigne a marque
Du côté de Chelsea, tout n’est pas parfait non plus : le club pointe à la troisième place de Premier League, à 13 points du leader, Manchester City, moi si le récent sacre au Mondial des clubs lui a peu de baume au cœur .
Dans une phase compliquée offensivement, à l’image d’un Romelu Lukaku qui n’a pas touché les sept ballons du week-end contre Crystal Palace (1-0), le manager Thomas Tuchel espère qu’il reviendra de C1 aider son équipe à se transcender.
“Nous devons accepter que nous sommes pour le moment dans une phase où les choix nous semblent parfois plus laborieuses et plus compliquées qu’à d’autres périodes”, at-il admis samedi. “Nous sommes confiants sur le fait que nous férons une bonne performance (contre Lille) il semble que l’on sait elever notre niveau de jeu dans les matchs à élimination.”
Lille est prévenu et devra être efficace dans les dos Surfaces pour s’inventer un avenir européen : “Ils sont redoutables mais on aura aussi notre mot à dire”, promet Gourvennec.
