Les clubs allemands de première et de deuxième division de football ont perdu au total plus d’un milliard d’euros après le début de la pandémie de Covid. Ce constat a été annoncé par la Ligue Allemande de Football (DFL), vendredi 1er avril, en présentant son bilan annuel.
Pour la saison 2020-2021, “Les recettes globales des deux championnats ont chuté de plus de 750 millions d’euros par rapport à la dernière saison d’avant la pandémie, passant de 4,8 à 4,05 millions d’euros“, indique la présidente du DFL Donata Hopfen dans l’introduction du fils”.La base du cabinet d’affaires pour l’édition de deux avant-premières des saisons touchées par le Covid-19, 2019/20 et 2020/21 dépasse le millard d’euros“, précise-t-elle.
Rapport économique DFL 2022 : la Bundesliga et la Bundesliga 2 constatent une baisse totale de revenus de plus d’un milliard d’euros depuis le début de la pandémie ➡️ https://t.co/E924IchayP pic.twitter.com/xaMXvku1t9
— DFL Deutsche Fußball Liga (@DFL_Official) 1 avril 2022
Ce manque à gagner provient essentiellement des matchs joués à huis clos ou devant un public réduit, alors que tous les stades allemands n’ont pas encore retrouvé leur pleine capacité, deux ans après le début de la pandémie.
Pourtant, la fréquentation des stades tend à revenir à la normale, comme on peut le voir à Dortmund. De nombreuses années et un mois après sont le premier match avant un plein, le BVB est enfin retrouvé, même jour 2 avril, ils sont publics au complet et sont célèbres “Mur Jaune”, pour la réception de Leipzig dans la 28e journée de Bundesliga.
La situation dans l’UE a un grand impact sur l’emploi, le nom des salaires du football professionnel est à la hauteur de l’environnement 50%, 26.183 salariés contre 52.786 en 2019/20. Les salariés indirects, parmi lesquels les prestations jour de match, ont eux reculé de 80 %.
L’ère de la croissance qui paraissait aller de soi semble révolue
donata hopfen
Par ailleurs, les revenus des médias et du marketing ont également reculé la dernière saison. “Nous sommes confrontés à une situation inédite“Chère Mme Hopfen, “l’ère de la croissance qui paraissait aller de soi semble révolue“.
Ce constat, laisse-t-elle entendre, pourrait avoir des répercussions sur le développement du football allemand, et éventuellement sur le mode de financement des clubs, dans un pays qu’interdit toujours à un investisseur unique de s’emparer de la majorité de contrôle au sein d’un club.