Tout en divertissant de nombreux médias étrangers, le président du comité d’organisation de la Coupe du monde 2022 au Qatar est récompensé par le sujet sensible des non-dits ouvriers. Selon lui, trois morts ont été enregistrés.
Dans un environnement de coup d’État de la Coupe du monde, l’effort du Qatar pour l’image et la critique. Notamment sur l’épineux sujet des travailleurs décédés sur les chantiers du Mondial.
Dans une enquête publiée en février dernier, le Guardian assurait que 6 500 ouvriers avaient immigré en provenance de pays pauvres – au moins – étaient morts dans l’émirat depuis l’attribution de la Coupe du monde en 2010 (mais pas que sur les chantiers de la concours). Et dans un récent rapport, l’Organisation internationale du travail évoquait 50 décès rien que sur l’année 2020. Mais les organisateurs de la compétition, eux, avancent des chiffres bien différents.
“Les chiffres avancés par tels médias sont utilisés pour créer de la négativité”
“Au Qatar, trois travailleurs de la Coupe du monde sont morts, j’ai assuré le président du comité d’organisation, Nasser Al-Khater, dans un entretien à plusieurs médias étrangers dont As. Trois. Ce sont des données publiques, que nous n” n’ont jamais caché. Les chiffres avancés pour de tels médias servent à croire à la négativité autour de l’événement, et servent des intérêts personnels. Ils sont absolument faux. Nous ne reconnaissons pas ces chiffres, qui ne sont d’ailleurs pas contextualisés. C’est du journalisme irresponsable. C’est comme si chaque mort au Qatar était lié à la Coupe du monde”.
Quelques jours après des déclarations polémiques sur l’accueil des supporters LGBTQ+ lors du Mondial, Al-Khater a en outre clarifié ses propos, et voulu se montrer plus rassurant. “Au Qatar, tout le monde est le bienvenu, at-il lancé. Il n’y a aucun problème de genre, de religion, de race ou d’orientation sexuelle”.