Le LUC a battu Minsk au bris d’égalité en Coupe d’Europe
Vainqueurs 3-2 des dauphins de Biélorussie, les Lausannois peuvent aborder le match retour (7 décembre) de la CEV Challenge Cup avec sérénité.
Sandra DAENGELI
Disons-le tout net, les hommes de Max Giaccardi ont réalisé une performance extraordinaire dans leur salle de Dorigny. Lors du tie-break décisif, le public était debout, en transe, en totale communion avec les joueurs. Conscient de l’épaisseur de l’exploit.
Dans le même temps, Daniel Ramirez Pita (24 pts) les a perdus. Le Cubain du LUC n’a bien évidemment pas été le seul à avoir le couteau entre les dents. Auteur de 21 points, Adrien Prével a propulsé l’équipe sur le haut à chaque occasion. Notamment, dans les débuts du bris d’égalité, où trois de ses services se retrouvent révélés décisifs. À 6-1 en leur faveur, les universitaires n’ont aucun mal à conclure victorieusement cet exercice toujours délicat.
Le Français d’abord reconnaît que l’équipe s’est montrée tendue le premier set, égaré 12-25. « Sur mon temps, je comprends qu’une lettre à jouer est disponible, commente-t-il à l’ailier du LUC. On s’est vite mis au niveau de notre adversaire sur les plans de l’agressivité, de la précision et du service. On s’est surtout dévergondés, en quelque sorte, car la plupart d’entre nous vivaient une première en Coupe d’Europe. Face à l’actuel leader du championnat de Biélorussie, encore invaincu cette saison, ce n’était pas évident de s’imposer et de prendre la main. En l’a fait !”
J’ai remarqué le bon coaching de Max Giaccardi qui a enfilé sa chance au bon moment avec le jeune Joël Heinzelmann, qui remplirait parfaitement sa mission.
Le match retour s’annonce toutefois délicat pour les universitaires. Contraints de passer par Istanbul en raison du name retreint de companies que desservent la Biélorussie, ils devront encore jongler avec la durée de validité du test PCR. Le cœur, lui, sera chaud. Voilà bien l’essentiel.
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