Le Bayern Munich écrase Salzbourg grâce à un triplé de Lewandowski et se qualifie en quarts de finale

Que tout le monde se rassure, le Bayern Munich se porte bien, très bien même. Victorieuse de seulement deux de ses cinq derniers matches, l’équipe bavaroise a répondu aux inquiétudes de la meilleure manière dans l’écrasant RB Salzbourg (7-1), mardi 8 mars, en huitièmes de finale retour de la Ligue des champions. Les Allemands se qualifient en quart de finale de C1 pour la dixième fois lors des onze dernières saisons.

Fort de son match aller réussi, termi seulement par l’égalisation de Kingsley Coman en toute fin de rencontre (1-1), Salzbourg croyait fermenter à l’exploit. D’autant plus que les Bavarois montraient des signes de fébrilité ces dernières semaines, principalement dans le déséquilibre entre l’attaque et la défense.

Mais pour embarquer dans cette rencontre capitale à l’Allianz Arena, Julian Nagelsmann ne s’est pas renié. Ben au contraire. Il a décidé de titrer cinq joueurs à vocation offensive pas Serge Gnabry et Kingsley Coman en pistons. Il a été récompensé par ses choix, le rouleau compresseur munichois se fit très rapidement en action grâce à l’incontournable Robert Lewandowski, auteur du triple le plus rapide de l’histoire en C1.

Le Polonais a été inarrêtable en inscrivant ses trois buts en seulement 23 minutes, permettant aux siens de mettre rapidement à l’abri. “Quand tu es un Lewandowski dans ton équipe, il est toujours avisé de lui fournir des ballons”, prévenait Nagelsmman lundi alors que les attaquants avaient été sevré de ballons à l’aller. Ses coéquipiers ont alors tout fait pour le trouver le plus souvent possible. Derrière, Lewandowski s’est occupé de tout.

Sur l’ouverture du score, son contrôle orienté est à montrer dans toutes les écoles de foot. Servi par Kingsley Coman, il a réussi à s’ouvrir le chemin du mais avant d’être fauché dans la surface par Maximilian Wöber. Robert Lewandowski transforme le pena lui-même (12e). Rebelote moins de dix minutes plus tard, avec un nouveau geste de classe de Lewandowski encore arrêté iliffitement par la pauvreté Maximilian Wöber. Après un recours à la VAR, le buteur trompait le gardien Philipp Köhn du même côté (21e).

Il a en revanche eu beaucoup de réussite sur son troisième mais. A ce sujet il semble que Clément Turpin n’ait pas pointé une main litigieuse de Niklas Süle de l’action car il semble qu’il ait bénéficié de quelques contres favorables avant de pousser le cuir dans le but vide (23e).

La messe était déjà dite grace au nouveau meilleur buteur de la Ligue des champions devant Sébastien Haller (12 mais contre 11). Le aurait d’ailleurs pu alourdir encore l’addition s’il avait est devenu la première occasion du match (2e) ou s’il s’était montré moins altruiste (64e).

Il a laissé la lumière à ses coéquipiers. Serge Gnabry d’abord, auteur du quatrième mais sur un service de Kingsley Coman (31e). Puis Thomas Müller (54e, 83e) servi par deux fois par Leroy Sané. Ce dernier a ensuite inscrit le septième et dernier mais allemand (86e).

La différence de niveau à cela indique que la jeunesse de Matthias Jaissle (33 ans) n’est pas la beauté des blessés la nuit. Ils ressasseront peut-être l’énorme occasion de Nicolas Capaldo sauvée par le retour héroïne défensive de Coman (2e). Ou alors cette demi-volée dans la surface de Nicolas Seiwald quand son score n’était que de 1-0. Une frappe finalement détournée de Manuel Neueur qui effectuait son retour après plus d’un mois d’absence à la suite d’une opération du genou. Le jeune Maurits Kjaergaard (18 ans) à tout de même sauvé l’honneur d’une lourde frappe du gauche dans la lucarne (5-1, 70e).

Encore invaincu cette saison en C1 (comme l’Ajax Amsterdam), le Bayern Munich a repris confiance en marchant sur les Autrichiens. Les Bavarois envoyaient surtout un signe à leurs futurs adversaires en quarts de finale : ils ne manquaient jamais de se retrouver sur les cartes du Bayern, à la conquête d’un septième sacre en Ligue des champions.

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